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Peinture à l'huile sur Paravent asiatique geisha kimono et fleurs de lotus

Geisha aux lotus

Depuis la vision enchanteresse d’une chanteuse, une image floue flottait dans mon imagination. Il y avait toute une mise en scène avec des jeux de lumières et des poses un peu « zen ». Ce n’était pas encore assez précis dans ma tête, mais les émotions étaient très fortes. Une chose était certaine je voulais la peindre sur un paravent. J’ai acheté la toile adéquate, avec trois panneaux de 50x150cm, et oui ça existe ! sans rien y faire pendant longtemps… Très longtemps…

C’est une photo d’une connaissance sur Facebook qui m’a inspirée, la pose surtout, très intime et féminine : ses épaules de face et le son visage un peu penché de profil. J’ai tout de suite repensé à mon paravent qui attendait dans l‘atelier bien sagement. La composition s’est imposée d’elle-même et tout le reste à suivi : La geisha, les lotus, le kimono,…

J’ai réalisé deux croquis, je savais déjà ce que je voulais. Le lac et le kimono devaient se confondre, on ne devait plus savoir d’où venaient les fleurs de lotus. La geisha elle-même… avait peut être surgi du lac (On ne sais jamais ! Il est vrai que l’on ne voit pas ça tous les jours !). J’avais aussi la palette de couleur en tête : une peu mordoré. Le coté jour et nuit, avec la lune et le soleil se sont révélés ainsi.

J’ai pu donc jeter sur la toile les couleurs et tout ce que je ressentais…

en 6 jours (non consécutifs, mais très intenses !) la femme est apparue au milieu de fleurs de lotus comme par magie (c’est un peu ce que l’on ressent qu’en en peint, si je vous assure !).

En y repensant, je sais dès la première séance si la toile va être réussie. C’est le moment le plus intense, celui où je me donne le plus, pour ne pas perdre les émotions et tout ce qui va avec. C’est là que tout ce joue !

Lors de ce défoulement sur la toile, je pose des couleurs très diluée : je ne vous raconte pas les odeurs de térébenthine dans l’atelier !  J’aime la transparence des couleurs et laisse la peinture aller un peu où elle veut pour lâcher prise. Souvent, je dessine avec la peinture par retrait : j’enlève de la peinture avec un morceau d’éponge ou un coton-tige (ce que j’ai sous la main à ce moment là) ; par exemple pour faire les tiges et les veines des feuilles de lotus. Bon je ne vous embête pas plus longtemps avec la technique, que vous voulez-vous… c’est ça les gents passionnés, quand ils sont lancés on ne les arrête plus !